Thirty silver coins for a christian

Amis du Théâtre 0

Robert Varese 1

Le maire semble avoir gagné !

Ceux qui ont assuré la transition entre la génération Montéléon et celle de Plassard,

ceux qui ont favorisé le rajeunissement de la programmation et la diversité culturelle,

ceux qui ont su combler le déficit de 2001,

ceux qui ont assuré l'équilibre du budget avec seulement 50% de subventions (moyenne nationale 70%),

ceux qui ont défendu l'indépendance du Théâtre vis à vis des politiques (y compris en leur imposant de payer pour leurs manifestations),

ceux qui ont soutenu une politique tarifaire vis à vis des plus jeunes (12 € la place de théâtre),

ceux qui ont facilité la progression des abonnements (+50% en 5 ans) et la fréquentation du cinéma (+50% en 4 ans),

ceux qui ont fait du Théâtre et du Cinéma le principal centre culturel de la Ville où toutes les générations se rencontrent,

ceux qui ont développé un véritable outil pédagogique accueillant chaque année près de 30 établissements et 4.000 scolaires,

ceux qui ont permis de tisser des liens de confiance avec les artistes donnant ainsi au Vésinet l'occasion d'accueillir des spectacles que bien des scènes nationales nous envient,

CEUX-LA, dans quelques jours, jetteront le gant.

L'intolérance de la nouvelle équipe municipale manifestée par ceux de ses membres qui siègent au Conseil d'Administration,

l'arrogance du maire qui n'a jamais accepté de discuter l'avenir de l'association avec sa Présidente ou son Trésorier,

la bêtise, réelle ou simulée, du maire-adjoint aux finances qui, officiellement, ne fait pas la différence entre déficit budgétaire et situation de trésorerie,

la surdité du Conseil Municipal qui en dépit du rapport rendu par le cabinet MAZARS a supprimé 35% du montant de la subvention tout en prétendant espérer le maintien de la Qualité à laquelle nous étions habitués,

ont eu raison de l'enthousiasme et de la conviction de ceux qui depuis plus de huit ans oeuvraient bénévolement et avec un complet dévouement pour que vive le Théâtre et le Cinéma.

Lorsque se tiendra l'assemblée générale de l'association qui gère Théâtre et Cinéma (ACAL), Martine de LABARRE et Bernard MOULINET, respectivement Présidente et Trésorier, démissionneront, en cours de mandat.

Les manoeuvres de l'automne aboutissent enfin et le Vice-Président de l'association pourra bientôt tirer les marrons du feu et réclamer ses trente deniers pour prix du prosélytisme  qu'il a manifesté et manifeste encore au service de Robert Varèse.

On se souviendra de sa prise de position lors de l'affront fait à l'évêque ou de sa contribution à l'élaboration du quatre-pages mensonger et partial sur les finances, sorti à la hâte juste après le funeste vote du budget, en décembre 2008.

Dans les deux cas, la justification était d'éviter que l'équipe qu'il a tant aidé à faire élire se trouve rejetée par ceux qu'il avait convaincu de voter pour elle.

S'il est élu Président, que le ciel vienne en aide au Théâtre, car la déformation professionnelle de ce drôle de chrétien, le pousse bien plus  à la justification de l'injustifiable ("habillage de vitrine" ou "window dressing" en jargon IBM) que vers la confrontation de ses patrons.

A moins que parmi les membres de l'association (ACAL) il se trouve un chevalier blanc  (ou une chevalière) qui se présente en dépit des obstacles accumulés par la municipalité et emporte une majorité de suffrages...