On rappelle que Robert Varese a imposé au Conseil Municipal de voter le budget au mois de décembre (Séance du 17 décembre 2009). L'exercice était assortie cette année d'un exercice de funambulisme : un vote de budget sans vote des taux !
Il s'agissait d'une vaste fumisterie.
En effet le budget primitif précisait bien en ligne 7311 (Contributions directes - c.à.d. Taxe Habitation + Taxes Foncières) que le montant budgété pour 2010 était de 12.297.670 €, en hausse d'exactement 1,5% par rapport au réalisé de 2009 (12.115.932 €).
L'utilisation d'un tel taux, conforté encore par les déclarations de Robert Varese au Conseil le 23 mars énonçant que la hausse des bases est d'environ 1,5% (Cf. Article du CdY du 31 mars) montrent bien s'il en était besoin que le budget primitif a été présenté aux élus avec une hypothèse de taux inchangés par rapport à 2009.
C'est donc sur la foi de ces informations que les conseillers municipaux ont voté le budget primitif 2010.
Un vote illégal
Comme l'a annoncé le maire lors de la séance du 25 mars la baisse des taux de 6,5% entraîne une baisse des recettes budgétées de près de 800.000 euros (799.315 € précisément) ce qui déséquilibre le budget primitif et rend invalide le vote de décembre.
La seule solution acceptable aurait été de faire voter un budget complémentaire aux conseillers mais cela aurait souligné l'inanité des pratiques de la municipalité. Il aurait fallu dire précisément quels étaient les dépenses qui diminuaient. On aurait eu quelques surprises.
Formons le voeu que cette nouvelle irrégularité fasse l'objet d'un recours pour que les coupeurs de bateaux en deux soient enfin mis devant leurs responsabilités.