On a pu voir les limites des délibérations par lesquelles le maire du Vésinet demande au Conseil de PRENDRE ACTE.
S'agit-il d'une simple mesure d'information ou bien prévoit-il lorsqu'il s'agira d'avaliser les dépenses correspondantes de dire : "si vous étiez contre il fallait le déclarer lors de la délibération qui a abouti à PRENDRE ACTE".
Quand on connaît le caractère retors du maire et de ses entreprises on ne peut qu'espérer que les Conseillers refuseront de prendre acte du projet d'ECO-FLOTTE pour lequel le maire n'a pas souhaité leur communiquer la moindre information préalable à la séance du Conseil (Délibération n° 1197-06).
Pour les mêmes raisons on pourrait se méfier de la délibération 1197-09 par laquelle il est demandé au Conseil de prendre acte du rapport relatif à la mise en place d'un itinéraire cyclable. Combien celà coûtera-t-il ? pourraient demander les conseillers. Plus encore ils devraient demander : si nous prenons acte à quoi exposons-nous la Ville ?
Ironiquement dans l'exposé de la règle il est dit que Mme LANG présente le rapport sur l'analyse du nettoiement de la Ville du Vésinet.
Que faut-il croire ? Que le vélo est la prochaine manière de nettoyer propre ?
On s'arrêtera aussi sur les délibérations 1197-14 et 1197-16.
La première qui modifie le budget Ville voté en décembre 2009 prévoit sans le justifier d'accroître les dépenses imprévues de près de 110.000 euros dont 80.000 pour des bâtments communaux. Ce mystère serait-il lié au fait que ces 80.000 euros couvrent les travaux d'amélioration du confort du Maire du Palais avenue des Pages ?
La seconde, un mois après le vote du changement de statut de la Crèches des Amis de la première enfance et les explications oiseuses liées au possible risque de gestion de fait, demande aux Conseillers de voter une subvention complémentaire de 35.602 € dont 15.198 € pour la Ville.
Bien que le décompte du reste ne soit pas donné on peut en tirer la conclusion que le fameux risque de gestion de fait nn'en était pas un puisque depuis près de 30 ans les trois associés, Ville de Croissy, Ville du Vésinet et Hôpital du Vésinet se partageaient les surcoûts au prorata du nombre de berceaux dont ils disposaient.
Du temps de l'association l'Hôpital payait sa part. Demain, n'étant pas membre du SIVU il ne paiera plus rien.
Le remplacement de l'association par un SIVU n'était donc pas la solution à une prétendue situation d'illégalité mais bien un CADEAU à l'Hôpital du Vésinet !
Mais alors pourquoi ne pas le dire ?